Allocations scolaires: un des éléments clés qui permet la mobilité |
Allocations éducation:
Alors qu'il s'agit d'un acquis de justice sociale et d'un élément clé pour
permettre la mobilité,
l'Administration entend non seulement restreindre les droits, mais refuse de
discuter de mesures transitoires dignes!
Après la réduction des jours de congé et la baisse des remboursements pour les voyages annuels pour le personnel en Délégation, voilà maintenant que l'administration s'en prend à l'éducation de nos enfants! Passant outre les objections des OSP et en particulier celles de NEAR (exprimées notamment dans notre tract du 18 Avril), l'administration du SEAE, en accord avec la Commission, persiste dans son intention de réduire - quasiment sans mesures transitoires- les allocations (de type A et B) pour les collègues en délégation et de limiter considérablement la possibilité de participer au financement des frais de scolarité des enfants des collègues rentrant au siège ("en recyclage").
Il ne faut pas croire que seuls les Collègues à New York et Genève soient concernés, comme en témoignent les courriers reçus de collègues en poste à Ankara, Baku, Beijing, Dar Es Salaam, Hanoi, Rabat ou Ouagadougou. Ainsi, à ceux qui disent que cela ne concerne qu'une petite minorité – encore que le nombre soit loin d'être négligeable - nous répondons que le droit de chaque collègue d'offrir à ses enfants une éducation de qualité, de permettre une certaine continuité dans le type d'enseignement et surtout de la langue d'apprentissage tout au long des différentes affectations des parents en délégation, ne devrait pas être conditionné par des considérations financières.
Ceci est d'autant plus scandaleux, alors que la mobilité devient obligatoire pour nos Collègues Agents Contractuels en Délégation. Comment leur imposer en plus des contraintes concernant l'enseignement suivi jusqu'à lors par leurs enfants ?
Quant à la suggestion de l'administration d'envisager favorablement toute demande de retour au siège de collègues éprouvant des difficultés à financer l'éducation de ses enfants, cela ne peut être considéré ni comme une assurance suffisante, notamment pour les Agents contractuels, ni une réponse sur le principe !
L'affectation en délégation va devenir encore moins attrayante pour les collègues qui ont des enfants, alors qu'elle l'était déjà pour ceux qui sont en couple et dont le conjoint a un emploi rémunéré, ce qui au XXIème siècle n'est pas si rare. On aurait pu rêver mieux!
Nous ne contestons pas le droit de l'administration de changer les règles écrites ou non écrites, en matière de payement des allocations scolaires, même si nous pensons qu'il s'agit en l'espèce d'une décision mal avisée. Par contre, nous ne pouvons pas accepter que les collègues déjà en poste et ceux qui s'apprêtent à partir voient réduire en cours de mandat les payements des allocations scolaires.
Nous exigeons de l'administration qu'elle respecte les
espérances légitimes de nos collègues.
Nous lui demandons par conséquent, la
réouverture d'un dialogue social sur les mesures transitoires.
NEAR se battra
pour !